La nuit de la lecture

Samedi 19 janvier 19h30
Dans la médiathèque George Sand, tout le monde s'active pour installer le
cercle de lecture.En cette nuit de pleine lune, auront lieu des "LectureS d'un
soir".
Dans ces temps de démocratie directe, le tirage au sort était de mise, pas de
préséance ni de vedettes mais juste des personnes venues faire partager leurs
plaisirs de lecture.
Christiane a réveillé "l'âme des objets" avec Cent ans de solitude (Gabriel
Garcia Marquez). Marie-Madeleine nous a fait sourire et même rire avec le papa
médecin qui ferait mieux de faire ses visites en tracteur (Jean-Louis Fournier, Il
n'a jamais tué personne mon papa).
Laurence et Mauriza nous ont fait ressentir et vivre en direct le texte de Charlie
et la chocolaterie (Roald Dahl) avec une mise en scène délicieuse et bien
chocolatée.
Fabienne, ventouse en main, nous a convaincu que la dérision et l'humour
permettent d'affronter des réalités difficiles aussi bien dans On va où Papa ? que
dans Lettre à ma fille (Jean-Louis Fournier).
Claudie nous a emmené à pas feutrés du côté des terriers, des odeurs de forêts et
autres feuilles froissées par Renard dans Le roman de Renard (Maurice
Genevoix) et dans le soleil palissant de l'automne de Lamartine.
Jonathan avait choisi d'évoquer entre autres la tristesse de la lune de Baudelaire
(Les fleurs du mal) partageant le balancement de lune présent dans ces poésies.
Nicole, devenait un moment, la complice de La libraire de la place aux herbes
( Eric de Kermel) à Uzès, de son amour pour les livres, pour les rayonnages bien
rangés, pour les voyageurs immobiles et de bien d'autres encore. MC cherchant
la source de toutes les histoires l'a trouvée aussi bien dans Au boulot (Les chats
pelés) que dans Haroun ou la mer des histoires (Salman Rushdie). Dans cet
imaginaire aux nombreuses étapes, Le tour des monde en 80 jours de Jules
Verne s'imposait. C'est exactement ce que Laurence avait choisi, pour une
lecture du récit haletant d’une traversée à toute vapeur d'un pont qui ne tarde
pas à s'écrouler. Mais tous ces mots, ces récits ne seraient rien sans l'émotion,
l'admiration pour deux personnes admirables dans leur authenticité tranquille
que sont Hyacinthe et Rose (François Morel) que Geneviève était impatiente de
nous faire découvrir.
La dernière étape de Charlie et la chocolaterie tout en chocolat ruisselant,
concoctée par Laurence et Mauriza ouvrait un banquet de douceurs à partager.
Merci à Pierre, la main innocente, à Thierry pour son aide technique et auditeurs
auditrices attirées par ces LectureS d'un soir qui nous ont fait cadeau de leur
écoute et participation amicale.