actualite

Publié le 30 Avril 2019

Rédigé par mediatheque-devecey.over-blog.com

Publié dans #Actualité

Publié le 12 Avril 2019

 

Pension complète

Jacky Schwartzmann

 

Ed. Le Seuil. Octobre 2018

Dino Scala, habitué au faste de la vie luxembourgeoise, se voit obligé de séjourner aux Naïades, un camping perché sur les hauteurs de La Ciotat. Là, au royaume des tentes Quechua, il fait la connaissance de son voisin de bungalow, qui semble aussi perdu que lui : un écrivain célèbre, goncourisé même. Charles Desservy est venu ici se reconnecter à la vraie substance de la vie : les gens normaux.
Et, dans ce dernier cercle de l'enfer – un camping bondé en plein été dans le Sud de la France –, les cadavres commencent à s'accumuler gentiment autour d'eux...

Dino vit au Luxembourg avec sa compagne de trente ans son aînée, milliardaire. A la suite d’un incident avec un banquier belge, il est contraint de séjourner dans un camping de la Ciotat. Il sympathise avec son voisin de bungalow : un écrivain venu se reconnecté avec la vie réelle des gens ordinaires, pour y trouver l’aspiration.
Mais les cadavres s’amoncellent…..

CDC de Fabienne

 

 

Ces livres qui font du bien

Christilla Pelle-Douël

 

Ed. Marabout. Janvier 2017

Lectrice passionnée et passionnante,
Christilla Pellé-Douël nous invite à découvrir ces livres qui nous font du bien : Ceux qui éloignent les bêtes féroces
dans la jungle de notre esprit, ceux qui allument un feu de joie dans le sous-bois de notre inconscient, ceux qui nous rendent libres, ceux qui nous rendent forts, ceux qui nous font pétiller et ceux qui nous rendent amoureux…
Avec les conseils de lecture de Douglas Kennedy, Lionel Duroy, Jean-Pierre Winter,
Alix de Saint-André, Jean-Claude Carrière, Boris Cyrulnik, Jean-Louis Servan-Schreiber, Isabelle Sorente et Axel Kahn.

Sans intérêt, ressemble à un devoir scolaire dans lequel on montre ses connaissances.

Marie-Claude

 

 

la loyauté

Delphine de Vigan

 

Ed. JC Lattès. Janvier 2018

«  Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ?"

Deux adolescents, Théo et Mathis sont liés par une forte amitié. Ensemble, ils essayent d’échapper au désespoir devant la haine animant leurs parents. Ecartelés entre ces adultes qui n’assument pas, jusqu’où vont-ils pour ne pas trahir l’autre. Où la loyauté peut-elle les conduire ? Sera-t-elle salvatrice ou sera-t-elle un carcan ?

CDC de Geneviève

 

 

le livre du voyage

Bernard Werber

 

Ed. Le Livre de Poche. Mars 2001

Ah, enfin tu me prends dans tes mains !
Ah, enfin tu lis ma quatrième de couverture !
Tu ne peux pas savoir comme j’attendais cet instant.

J’avais si peur que tu passes sans me voir.
J’avais si peur que tu rates cette expérience que nous ne pouvons vivre qu’ensemble.
Toi lecteur, humain, vivant.
Et moi le livre, objet, inerte, mais qui peux te faire décoller pour le grand, le plus simple, le plus extraordinaire des voyages.

C’est un livre curieux qui ne ressemble à aucun autre. Il s’adresse directement au licteur et lui propose un voyage intérieur à travers différents thèmes

Des questions se posent : est-ce un livre moralisateur ? Où l’auteur veut-il nous entrainer ?

CDC de Nicole Carlier

 

 

Asta

Jon Kalman Stefansson

 

Ed. Grasset. Août 2018

Reykjavik, au début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur deuxième fille Ásta, d’après une grande héroïne de la littérature islandaise. Un prénom signifiant – à une lettre près – amour en islandais qui ne peut que porter chance à leur fille… Des années plus tard, Sigvaldi tombe d’une échelle et se remémore toute son existence  : il n’a pas été un père à la hauteur, et la vie d’Ásta n’a pas tenu cette promesse de bonheur.

Un personnage, Sigvalid, tombe du haut d’une échelle. Etendu sur le trottoir, il se retrouve des années en arrière et nous fait vivre son amour fou pour Helga, sa femme, mais surtout la vie de leur fille Asta.

Ce roman est déroutant par sa construction non linéaire. On se sent ballotté dans le temps et l’histoire semble décousue.

CDC de Marie-Claude

 

 

 

Alabama Song

Gilles Leroy

 

Ed. Folio. Février 2009

Alabama, 1918. Quand Zelda, " Belle du Sud ", rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s'est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du Tout - New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes... Gilles Leroy s'est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister.. .

C’est Zelda, la future femme de Scott Fitzgérald, qui raconte sa dépendance à l’alcool, la gloire et son mari. Elle dit ne pas l’aimer car deux folies ne peuvent pas s’aimer.

Roman psychologique d’une femme internée souvent dont on ne sait pas la maladie. On ne sait pas si c’est lui qui est fou ou elle. Prix Goncourt 2007

CDC de Laurence

 

 

 

 

La vraie vie

Adeline Dieudonné

 

Ed. L’Iconoclaste. Août 2018

Le Démo est un lotissement comme les autres. Ou presque. Les pavillons s alignent comme  des pierres tombales. Chez eux, il y a quatre chambres. Celle du frère, la sienne, celle des parents. Et  celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. Un prédateur en puissance. La mère, est transparente,  amibe craintive, soumise à ses humeurs. 
Avec son frère, Gilles, elle tente de déjouer ce quotidien saumâtre. Ils jouent dans les carcasses des voitures de la casse en attendant la petite musique qui annoncera l arrivée du marchand de glace. Mais un jour, un violent accident vient faire bégayer le présent. Et rien ne sera plus jamais comme avant.

Attention : Ne pas mettre entre toutes les mains.

Une famille de quatre personnes : le père violent, la mère « amibe », les enfants terrorisés. Un jour, la fillette va avec son petit frère acheter une glace à la chantilly et il arrive un drame.
A partir de ce jour, Gilles ne sourit plus  et tue les chats des quartiers pour les découper.
Roman cauchemardesque, il n’en envoûte pas mais son lecteur pris au piège par un suspense psychologique intrigant.

Prix du roman Fnac 2018

CDC de Laurence

 

Grand frère

Mahir Guven

 

Ed. Philippe Rey. Octobre 2017


Grand frère est chauffeur de VTC. Enfermé onze heures par jour dans sa " carlingue ", branché en permanence sur la radio, il rumine sur sa vie et le monde qui s'offre à lui de l'autre côté du pare-brise.
Petit frère est parti par idéalisme en Syrie depuis de nombreux mois. Engagé comme infirmier par une organisation humanitaire musulmane, il ne donne plus aucune nouvelle.
Ce silence ronge son père et son frère, suspendus à la question restée sans réponse : pourquoi est-il parti ?
Un soir, l'interphone sonne. Petit frère est de retour.
Dans ce premier roman incisif, Mahir Guven alterne un humour imagé et une gravité qu'impose la question du terrorisme. Il explore un monde de travailleurs uberisés, de chauffeurs écrasés de solitude, luttant pour survivre, mais décrit aussi l'univers de ceux qui sont partis faire le djihad en Syrie : l'embrigadement, les combats, leur retour impossible en France... Émerge ainsi l'histoire poignante d'une famille franco-syrienne, dont le père et les deux fils tentent de s'insérer dans une société qui ne leur offre pas beaucoup de chances.
" La vie ? J'ai appris à la tutoyer en m'approchant de la mort. Je flirte avec l'une, en pensant à l'autre. Tout le temps, depuis que l'autre chien, mon sang, ma chair, mon frère, est parti loin, là-bas, sur la terre des fous et des cinglés. Là où pour une cigarette grillée, on te sabre la tête. En Terre sainte. Dans le monde des gens normaux, on dit " en Syrie ', avec une voix étouffée et le regard grave, comme si on parlait de l'enfer. Le départ du petit frère, ça a démoli le daron. "

Grand frère est chauffeur de taxi en France. Il n’est pas vraiment satisfait de sa vie et fume du « chichon » pour oublier un peu. Petit frère part en Syrie faire de l’humanitaire en tant infirmier-médecin. Mais est-il vraiment là-bas pour ça ? Il revient un jour en France, son frère le cache et ils décident de partir au Portugal…
Très bon livre avec un style particulier qu’a failli me faire arrêter des les premières pages mais j’ai bien fait de continuer….

 

 

Alma

J.M.G Le clézio

 

Ed. Gallimard. Octobre 2017

Voici donc des histoires croisées, celle de Jérémie, en quête de Raphus cucullatus, alias l'oiseau de nausée, le dodo mauricien jadis exterminé par les humains, et celle de Dominique, alias Dodo, l'admirable hobo, né pour faire rire. Leur lieu commun est Alma, l'ancien domaine des Felsen sur l'île Maurice, que les temps modernes ont changée en Maya, la terre des illusions  :   "Dans le jardin de la Maison Blanche le soleil d'hiver passe sur mon visage, bientôt le soleil va s'éteindre, chaque soir le ciel devient jaune d'or. Je suis dans mon île, ce n'est pas l'île des méchants, les Armando, Robinet de Bosses, Escalier, ce n'est pas l'île de Missié Kestrel ou Missié Zan, Missié Hanson, Monique ou Véronique, c'est Alma, mon Alma, Alma des champs et des ruisseaux, des mares et des bois noirs, Alma dans mon coeur, Alma dans mon ventre. Tout le monde peut mourir, pikni, mais pas toi, Artémisia, pas toi. Je reste immobile dans le soleil d'or, les yeux levés vers l'intérieur de ma tête puisque je ne peux pas dormir, un jour mon âme va partir par un trou dans ma tête, pour aller au ciel où sont les étoiles".

Jérémie va à l’île Maurice pour étudier le dodo, oiseau exterminé par l’homme. En parallèle, Dodo, lépreux qui deviendra clochard. Les deux vies s’entremêlent dans ce roman compliqué mais tellement beau.

CDC de Laurence

 

Voir les commentaires

Rédigé par mediatheque-devecey.over-blog.com

Publié dans #Actualité, #Cause livres et pause café

Publié le 25 Mars 2019

Rédigé par mediatheque-devecey.over-blog.com

Publié dans #Actualité

Publié le 18 Mars 2019

Rédigé par mediatheque-devecey.over-blog.com

Publié dans #Actualité

Publié le 14 Mars 2019

 

Roissy

Tiffany Tavernier

 

Ed. Sabine Wespieser. Août 2018

Les discussions des voyageurs de toutes nationalités, les panneaux où viennent s’afficher les numéros de vol, les boutiques, les enseignes clignotantes, les annonces lumineuses, les bribes échangées par les personnels navigants ou au sol, les demandes affolées des passagers en transit, égarés dans le vaste aéroport : tel est le quotidien de la narratrice de ce roman, son environnement visuel et sonore, depuis qu’elle a élu domicile à Roissy. Sans cesse en mouvement, toujours tirant derrière elle une petite valise, elle va d’un terminal à l’autre, engage des conversations, s’invente des vies, éternelle voyageuse qui pourtant ne montera jamais dans un de ces avions dont le spectacle l’apaise. Passée maîtresse dans l’art de l’esquive, elle sait comment éviter les questions trop pressantes. Cette femme sans domicile fixe, dont Tiffany Tavernier fait l’héroïne de son nouveau roman, est ce qu’il est convenu d’appeler une « indécelable ». Arrivée à Roissy dans une grande confusion mentale, sans mémoire ni passé, elle a trouvé dans ce non lieu qui les englobe tous un cocon protecteur. Au fil des jours, elle s’y est reconstruit une vie. Les subterfuges qu’elle déploie pour rester propre et bien habillée, les rencontres incongrues, les épisodes cocasses – comme ces sangliers qui ont envahi les pistes –, mais aussi les angoisses d’être repérée par les forces de l’ordre, elle les confie à Vlad, l’homme dont elle partage parfois le matelas dans la galerie souterraine d’où lui ne sort jamais. Instituant habitudes et rituels comme autant de remparts au désarroi qui souvent l’assaille, s’attachant aux lieux et aux êtres – notamment à cet « homme au foulard » présent tous les jours, comme elle, à l’arrivée du vol Rio-Paris –, la femme sans nom fait corps avec l’immense aérogare. Mais, bientôt, ce fragile équilibre est rompu. Quand Vlad tombe très malade, la bulle de sécurité vole en éclats.

Style très claire mais histoire qui interroge. On y pense encore après avoir refermer le livre. Un peu politique mais pas de description sociologique. Un vrai roman.

La narratrice amnésique est SDF dans l’aéroport de Roissy. Pour survivre, elle vole quelquefois pour s’acheter un sandwich ou prendre une douche.

CDC de Marie-Claude

Au fond de l’eau

Paula Hawkins

 

Ed. Pocket. Juin 2018

En froid avec sa sœur Nel depuis des années, Julia n'a pas voulu lui répondre lorsque celle-ci a tenté de la joindre. Une semaine plus tard, le corps de Nel est retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, la ville de leur enfance. Obligée d'y revenir, Julia est terrifiée. De quoi a-t-elle le plus peur ? D'affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s'occuper de Lena, sa nièce de quinze ans, qu'elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu'elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c'est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent...

Petit village d’Angleterre où tout est bizarre. Roman mystérieux comme le mouvement de l’eau, lancinant.

Ce village est traversé par une rivière où périssent des femmes à problèmes. Ca commence par la mort de Neel dont la mère vient de se noyer. Un tas d’histoires ressurgissent comme l’histoire d’une femme accusée de sorcellerie noyée dans ce bassin.

Histoires de violences faites aux femmes

Chapitres courts avec une vision d’histoire différente à chaque fois. Les personnages prennent de l’épaisseur au fil du livre.

CDC

 

 

Frankestein

Mary Shelley

 

Ed. Folio. Novembre 2015

«C’est alors qu’à la lueur blafarde et jaunâtre de la lune qui se frayait un chemin au travers des volets, je vis cet être vil - le misérable monstre que j’avais créé. Il soulevait le rideau du lit et avait les yeux - si l’on peut les appeler ainsi - fixés sur moi. Ses mâchoires s'ouvrirent et il bredouilla quelques sons inarticulés, tandis qu’un rictus ridait ses joues. Peut-être dit-il quelque chose, mais je ne l'entendis pas. Il tendit une main comme pour me retenir, mais je m’échappai et descendis précipitamment les escaliers. Je me réfugiai dans la cour de la maison que j’habitais ; j’y demeurai le reste de la nuit, marchant de long en large dans un état d’agitation extrême, écoutant attentivement, percevant et redoutant le moindre son, comme s’il devait annoncer l’approche de ce cadavre démoniaque auquel j'avais si malheureusement donné la vie.»

Frankestein s’intéresse à la chimie et aux sources occultes. C’est de toute évidence qu’il va crée un monstre hideux et solitaire. Celui-ci va tuer par méchanceté car il est trop seul malgré ses efforts pour connaître la race humaine qui le rejette.
Très bien écrit, roman psychologique et philosophique plus que de science fiction ! Pour moi ! Encore une parabole de la vie et de la mort, de la solitude et du spleen.
Roman publiée pour la première fois en 1818.

CDC de Laurence

 

 

les rêveurs

Isabelle Carré

 

Ed. Grasset. Janvier 2018

«  On devrait trouver des moyens pour empêcher qu’un parfum s’épuise, demander un engagement au vendeur – certifiez-moi qu’il sera sur les rayons pour cinquante ou soixante ans, sinon retirez-le tout de suite. Faites-le pour moi et pour tous ceux qui, grâce à un flacon acheté dans un grand magasin, retrouvent l’odeur de leur mère, d’une maison, d’une époque bénie de leur vie, d’un premier amour ou, plus précieuse encore, quasi inaccessible, l’odeur de leur enfance…  »
  I. C.  
Quand l’enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées de l’époque, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d’une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même. Une rare grâce d’écriture.

CDC de Laurence

 

 

Fils de feu

Guy Boley

 

Ed. Grasset. Août 2016

Nés sous les feux de la forge où s’attèle leur père, ils étaient Fils du feu, donc fils de roi, destinés à briller. Mais l’un des deux frères décède précocement et laisse derrière lui des parents endeuillés et un frère orphelin. Face à la peine, chacun s’invente sa parade : si le père s’efface dans les vagues de l’ivresse, la mère choisit de faire comme si rien ne s’était passé. Et comment interdire à sa mère de dresser le couvert d’un fantôme rêvé ou de border chaque nuit un lit depuis longtemps vidé ? Pourquoi ne pas plutôt entrer dans cette danse où la gaité renait ? Une fois devenu adulte et peintre confirmé, le narrateur, fils du feu survivant, retrouvera la paix dans les tableaux qu’il crée et raconte à présent. Ainsi nous dévoile-t-il son enfance passée dans une France qu’on croirait de légende, où les hommes forgent encore, les grands-mères dépiautent les grenouilles comme les singes les bananes, et les mères en deuil, pour effacer la mort, prétendent que leurs fils perdus continuent d’exister.

L’auteur parle de son père forgeron.

Pas de début ni de fin dans ce roman.

CDC de Marie-Rose

 

Terre des oublis

Duong Thu Huong

 

Ed. Le livre de Poche. Août 2007

Alors qu'elle rentre d'une journée en forêt, Miên, une jeune femme vietnamienne, se heurte à un attroupement : l'homme qu'elle avait épousé quatorze ans auparavant et qu'on croyait mort en héros est revenu. Entre-temps Miên s'est remariée avec un riche propriétaire terrien, Hoan, qu'elle aime et avec qui elle a un enfant. Mais Bôn, le vétéran communiste, réclame sa femme. Sous la pression de la communauté, Miên retourne vivre avec son premier mari.

CDC de Marie-Claude

 

Lecture de Poèmes :

 

A la mémoire et en hommage à Paul LIEVREMONT, 19 ans et à Jean FOURNIER, 19 ans, enfants de Devecey. Résistants, massacrés par les soldats allemands le 6 septembre 1944, dans la carrière de Cayenne, au bord de la route nationale 57, sur la commune de Châtillon-le-Duc.

 

 

 

Ils n’avaient pas vingt ans…

 

 

Ils avaient le même âge,

C’étaient des enfants du village,

Ils n’avaient pas vingt ans,

L’un s’appelait Paul…, l’autre Jean…

 

Ils étaient jeunes, ils n’avaient pas vingt ans,

Deux garçons du village, deux véritables copains,

Tout le monde les aimait, c’étaient des gars très bien,

Ils étaient insouciants, ils étaient rieurs,

Ils pensaient aux copines, ils rêvaient à demain,

Ils réfutaient la haine, ils croyaient au bonheur.

 

Ils refusaient le joug, qu’imposait l’occupant

Et ses suppôts…, hideux courtisans,

Ils voulaient vivre heureux, ils voulaient vivre libres,

Ils voulaient participer, mais ils ne savaient pas,

Ils ne savaient pas ! que vaillance et bravoure,

Ne suffisent pas toujours,

Que la guerre est cruelle,

Que la guerre est mortelle…

 

On était en septembre, au plus beau de cet âge,

Le ciel incitait à l’action, au courage,

Ils prirent les fusils cachés sous la paille,

Rapportés en 18 par les pères… de leurs terribles batailles,

Et partirent vaillamment, attaquer une patrouille ennemie,

Qui, depuis la route 57, vers la forêt, surveille et épie.

 

Cachés dans les broussailles, ils tirèrent leurs cartouches…

Mais, l’ennemi aguerri, rapidement les encercle, les blesse,

Et à coups de crosses, à coups de bottes, les achève et les laisse

Dans leur extase martyre…, au soleil…, et aux mouches !

C’est ainsi que…, défigurés, brisés, massacrés…, furent retrouvés,

Ces enfants…, ces héros…, morts, pour la LIBERTE

 

A travers leurs souffrances,

Ils dépassèrent la gloire,

En héritage, ils nous lèguent leurs espoirs,

Et une immense, une infinie… ESPERANCE…

 

Ils avaient le même âge,

C’étaient des enfants du village,

Ils n’avaient pas vingt ans…

L’un s’appelait Paul…, L’autre, Jean…

 

 

                                                                           8 mai 2011

                                                                           de Dominique Chaillet

 

 

 

Poème tiré du magazine « Florilège »

Ecrit et lu par M. Hosotte

 

 

Histoire sans tête

 

Il n’a pas de tête

Et se cogne tout le temps,

Il ne sait pas comment faire

Pour aller de l’avant.

Son regard est absent,

Tant sa tête est ailleurs,

Mais il marche… distraitement.

L’Hiver,

Il porte un col cheminée

Ouvert aux quatre vents

Ou un cache-col,

Pour quelqu’un de Paimpol,

Cela semble évident,

Mais quand vient

Le Printemps,

Il porte un couvre-chef,

Pour faire semblant,

Semblant

De cacher sa tête

Qu’il perd tout le temps.

L’Eté,

Il porte un col ras

Et les mouettes

Sont toujours contentes,

Qui à tour de rôle,

Y font leur nid,

Pour les gens d’Etretat

Cela semble évident

Et quand vient

L’Automne,

Il rentre chez lui,

Sur l’île de Ré

Pour faire des gammes,

Des gammes avec son cœur.

 

 

Louis Hosotte

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par mediatheque-devecey.over-blog.com

Publié dans #Actualité

Publié le 12 Mars 2019

Bonjour,

le thème : La maison

Aujourd'hui, nous avons un tapis de lecture prêté par la médiathèque départementale : une maison à plat + les personnages du livre "la maison de Lulu".

Tous les enfants s'installent autour de la maison. Ombrette arrive et dit bonjour à tous les enfants présents : Juliette, Milan, Louise, Léon, Eloine, Julia et Anna. Ensuite elle s'installe pour écouter les histoires.

Pour une fois, nous commençons par la chanson, accompagnée d'un livre :

 

Pirouette cacahouette

 

Il était un petit homme
Pirouette, cacahuète
Il était un petit homme
Qui avait une drôle de maison
Qui avait une drôle de maison
Sa maison est en carton
Pirouette, cacahuète
Sa maison est en carton
Les escaliers sont en papier
Les escaliers sont en papier
Si vous voulez y monter
Pirouette, cacahuète
Si vous voulez y monter
Vous vous casserez le bout du nez
Vous vous casserez le bout du nez
Le facteur y est monté
Pirouette, cacahuète
Le facteur y est monté
Il s'est cassé le bout du nez
Il s'est cassé le bout du nez
On lui a raccommodé
Pirouette, cacahuète
On lui a raccommodé
Avec du joli fil doré
Avec du joli fil doré
Le beau fil, il s'est cassé
Pirouette, cacahuète
Le beau fil, il s'est cassé
Le bout du nez s'est envolé
Le bout du nez s'est envolé
Un avion à réaction
Pirouette, cacahuète
Un avion à réaction
A rattrapé le bout du nez
A rattrapé le bout du nez
Mon histoire est terminée
Pirouette, cacahuète
Mon histoire est terminée
Messieurs, Mesdames, applaudissez
Messieurs, Mesdames, applaudissez

de Charlotte Mollet

 

Bébé lecteurs du lundi 11 mars 2019

La première histoire :

"Maison" de Hector Dexet

Un village, une île, une ville, une coquille d'escargot, un nid d'abeilles..., Hector Dexet joue avec les habitats et les formes. En tournant une page, la crête d'un coq se transforme en oufs dans un nid, un nénuphar en grenouille, les taches d'un dalmatien en trous de gruyère...

Un village, une île, une ville, une coquille d'escargot, un nid d'abeilles..., Hector Dexet joue avec les habitats et les formes. En tournant une page, la crête d'un coq se transforme en oufs dans un nid, un nénuphar en grenouille, les taches d'un dalmatien en trous de gruyère...

Nous reprenons la chanson ensemble.

La deuxième histoire :

"La maison de Lulu" de Phyllis Root

La petite maison de Lulu est si confortable, si parfaite que tout le voisinage veut y habiter. Mais plus il y a de monde, moins il y a de place pour Lulu et son chat. Ouvre les portes, ouvre les fenêtres, fais grandir la maison, et regarde ce qu'il se passe à l'intérieur.

La petite maison de Lulu est si confortable, si parfaite que tout le voisinage veut y habiter. Mais plus il y a de monde, moins il y a de place pour Lulu et son chat. Ouvre les portes, ouvre les fenêtres, fais grandir la maison, et regarde ce qu'il se passe à l'intérieur.

Pendant la lecture, les personnages prenaient place sur la maison. Puis les enfants devaient retrouver les personnages sur l'avant dernière page du livre.

Nous avons fini avec une activité manuelle proposée par Céline :

Décorer la maison de Lulu

A bientôt

Voir les commentaires

Rédigé par mediatheque-devecey.over-blog.com

Publié dans #Actualité

Publié le 12 Mars 2019

Rédigé par mediatheque-devecey.over-blog.com

Publié dans #Actualité

Publié le 26 Février 2019

Rédigé par mediatheque-devecey.over-blog.com

Publié dans #Actualité

Publié le 26 Février 2019

le thème :  les chats

Bonjour,

J'installe un tapis de sol ainsi que des peluches "chat". Les enfants arrivent les uns après les autres et vont s'asseoir près du tapis. Ils prennent les peluches pour leur faire de gros câlins, en attendant les histoires.

Surprise : ce n'est pas Ombrette qui arrive mais Prisca, petite marionnette de chat. Elle va écouter les histoires avec nous.

Elle dit bonjour à : Marius, Gaspard, Axel, Julia, Léon, Alice, Louise, Salomé, Anna et Margot.

La première histoire :

"Un chaton à la maison" de Cécile Bonbon

 

Lila et Valentin accueillent un petit chat. Miaou, miaou ! Le chaton découvre sa maison. Les coins pour se cacher, le thon pour se régaler,  et surtout les caresses pour ronronner.

Lila et Valentin accueillent un petit chat. Miaou, miaou ! Le chaton découvre sa maison. Les coins pour se cacher, le thon pour se régaler, et surtout les caresses pour ronronner.

Comptine mimée :

Moustache, moustachu

 

Moustache, moustachu,

Voici le chat

Griffa, griffu

Griffa, griffu

Sortez les griffes !

Rentrez les griffes !

Chat, dormez !

 

La deuxième histoire :

"Léo et Popi, le chaton" de Claire Clément-Géry

Léo est chez sa grand-mère, qui a une chatte. Celle-ci vient d'avoir un petit chaton. Léo n'a jamais vu de bébé si petit et si joli.

Léo est chez sa grand-mère, qui a une chatte. Celle-ci vient d'avoir un petit chaton. Léo n'a jamais vu de bébé si petit et si joli.

Nous reprenons la comptine

La troisième histoire :

"Ninou, le petit chat"

Bébé lecteurs du lundi 11 février

Trois nouveaux enfants sont arrivés et ils ont participé à l'activité manuelle organisée par Céline

 

A la prochaine fois.

Voir les commentaires

Rédigé par mediatheque-devecey.over-blog.com

Publié dans #Actualité

Publié le 26 Février 2019

 

Kant et la petite robe rouge

Lamia Berrada- Berca

 

 

Ed. La Cheminante. Mars 2016

Une jeune femme d'origine musulmane suit son époux en France dans l'espoir de la vie meilleure qu'il lui promet. Arrivée sur place, rien ne change dans son quotidien, elle continue de porter la burqa, d'assurer l'entretien de la maison et ne sort de l'appartement que pour accompagner sa fille à l'école. Un jour elle aperçoit une robe rouge dans la vitrine d'un magasin, symbole de féminité et de liberté. En même temps, un livre est déposé sur le pas de sa porte par un inconnu. Sa fille qui apprend le français lui en lit deux mots : "Ose savoir". La robe rouge libère son désir d'être une femme à part entière. Les deux mots lus par sa fille dans Qu'est-ce que les Lumières ? du philosophe Emmanuel Kant lui révèlent la nécessité d'apprendre pour s'ouvrir au monde.

Très intéressant. Une femme qui vit à Paris avec son mari et sa fille. Elle est originaire d’Afrique du Sub-saharienne. Sa vie, son quotidien (sa fille, l’école, etc..) et l’idée qu’elle garde de son pays d’origine, de sa grand-mère, des rêves qu’elle a pu avoir. Elle revient en arrière pour accepter sa situation actuelle… Un jour, elle sort du périmètre de sa petite vie pour aller acheter une robe rouge. C’est là que commence sa libération.

A la fin, il y a des textes sur les femmes et ce qu’est la liberté pour les femmes. Au fond, avec le roman et vu comme les choses sont amenées, on a envie de lire ces petits extraits.

Roman qu’on peut conseiller à des adolescents.

Vie intérieur et vie extérieur qui ne sont pas du tout en adéquation.
Léger mais profond.

CDC de Marie-Claude

 

 

 

La révolte

Clara Dupond-Monod

 

Ed. Stock. Août 2018

« Sa robe caresse le sol. À cet instant, nous sommes comme les pierres des voûtes, immobiles et sans souffle. Mais ce qui raidit mes frères, ce n’est pas l’indifférence, car ils sont habitués à ne pas être regardés ; ni non plus la solennité de l’entretien – tout ce qui touche à Aliénor est solennel. Non, ce qui nous fige, à cet instant-là, c’est sa voix. Car c’est d’une voix douce, pleine de menaces, que ma mère ordonne d’aller renverser notre père. »
Aliénor d’Aquitaine racontée par son fils Richard Coeur de Lion.

L’histoire d’Alienor d’Aquitaine racontée par son fils Richard (Cœur de Lion). Elle possède le Poitou et l’Aquitaine et, elle est très convoitée. Mais elle sera choisie et aimée par Louis VII mais elle le quittera pour aller avec Plantagenêt, futur roi d’Angleterre, deux mois plus tard. Celui-ci ne l’aime pas et a des maitresses….

Dune actualité indéniable, ce roman, aux phrases courtes et poétiques, fait un bilan psychologique de la vie de la famille de Richard. Féministe avant l’heure, critique de la religion, violence sociale. L’histoire est détrônée par la petite histoire à mon grand plaisir…..

CDC de Laurence

 

 

Des chauves souris, des singes et des hommes

Paul Constant

 

Ed. Gallimard. Mars 2016

Une petite fille, Olympe, veut courir avec les garçons du village qui la sèment près de la forêt. Elle découvre au pied d'un manguier une chauve-souris qu'elle emporte avec elle. Chez les Boutouls, société de guerriers et de chasseurs, les garçons rapportent le cadavre d'un énorme gorille qu'ils prétendent avoir tué. Transportée au village, la bête est dépecée et cuisinée, et tous les voisins sont invités à prendre part au festin. Agrippine arrive de Belgique pour organiser des vaccinations dans la brousse. Elle rejoint une Mission où l'attendent une quinzaine de religieuses qui soignent la population. Le Docteur Désir, avec qui elle partage une pirogue, va de village en village pour vendre des colifichets. Il troque sa marchandise contre la peau du gorille. Virgile, jeune ethnologue en tournée scientifique pour étudier le réveil des maladies endémiques causées par les plantations d'hévéas, s'arrête à la Mission. Agrippine et Virgile diffèrent dans leurs hypothèses sur la propagation des maladies. Au dispensaire se présentent des villageois, car une étrange épidémie commence à décimer le village. Olympe, qu'on désigne comme ayant le mauvais oeil, est battue et abandonnée au bord du fleuve. Débarque alors une petite équipe de chercheurs en primatologie qui redescendent de la Montagne des singes. Soudain le lecteur comprend que l'histoire se passe au bord de la rivière Ebola et que s'est mis en marche le processus implacable de la diffusion d'une épidémie terrifiante. On est alors à la fin d'une histoire racontée avec maestria. On ne l'oubliera pas de sitôt.

Ce roman se présente comme un conte africain. Les personnages, des jeunes garçons, vont chasser seuls en forêt pour se faire respecter par la communauté. La petite fille qui parle voudrait bien faire partie de ce groupe. Mais elle est chassée. Elle se bat mais finit par abandonner. Elle reste sous un arbre un bon moment. Elle va trouver une chauve-souris. Elle retourne au village.

En parallèle, une femme médecin sera hébergée dans un couvent.

Passages très intéressants quand elle énonce clairement ce dans quoi il ne faut pas qu’elle tombe (misérabilisme….).

CDC de Marie-Claude

 

 

La musique du hasard

Paul Auster

 

Ed. Actes Sud. Mars 2000

Nashe, ex-pompier de Boston qui a hérité de deux cent mille dollars, rencontre Pozzi, joueur de poker professionnel, alors qu'il sillonne l'Amérique sans but particulier. Fort du soutien de son compagnon de hasard, il décide d'investir le restant de sa fortune dans une partie supposée sans risque contre deux millionnaires excentriques, Flower et Stone. C'est alors que l'extravagant commence...

Nashe fait la connaissance de Pozzi. Au bout de trois jours, les voilà en train de jouer au poker avec deux olibrius dans leur maison plein d’objet hétéroclite. Mais, alors qu’ils sont sûrs de gagner, ils perdent même la voiture de Nashe. Du coup, pour ne pas être dénoncés à la police, ils sont sommés de construire un mur de 600 mètres de long et de 6 mètres de haut pour les deux gagnants ; La tâche est dure, c’est le bagne mais peut-être est-ce utile pour continuer ?

Dans la même trame que « Tombouctou », ce roman est à la fois philosophique et déjanté, beaucoup d’humour, dérisoire et noir aussi.

CDC de Laurence

 

 

Revue Florilège

 

Une revue certes d’allure tout à fait classique. Un format A4, une couverture qui présente un paratexte qui appartient au genre. Les rubriques sont elle aussi attendues, mais quelle richesse, dés l’ouverture, une foison d’articles, de rubriques, et, surtout, de poèmes ! 67 auteurs, dont les noms s’égrainement dans la rubrique « Les Créations ». Des noms connus ou moins, des poèmes qui se suivent mais qui sont mis en pages de manière rythmée et attractive.

 

M. Hosotte parle de cette revue dijonnaise qui a 40 ans : les poètes de l’amitié. En 1994, elle a reçu un prix national de la poésie. Il y a des photos et des textes vraiment biens. Dans le numéro 74, M. Hosotte sera publié.

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par mediatheque-devecey.over-blog.com

Publié dans #Actualité, #Cause livres et pause café