Fabrice Pichon
Publié le 2 Octobre 2014
Biographie
Après des études de Droit qu'il abandonne au profit des paillettes de son emploi de "G. O." dans un Club de vacances à
Cannes, Fabrice Pichon se range des nuits de folie en intégrant une société d'assurances.
Ses lectures sont variées avec une longue traversée du désert littéraire, uniquement consacrée aux comics pendant son adolescence. La plume le chatouille dès le collège, encouragé par une prof de
français qui préférait Georges Pierquin à Émile Zola.
En 2000, il est lauréat d'un concours organisé par le journal Le Bien Public et les quotidiens de Bourgogne avec un premier thriller diffusé sous forme de feuilleton pendant six mois.
Par la suite les idées s'entassent dans un coin de son esprit et la vie poursuit son cours.
Chacun porte en lui ses propres déchirures, et quitter sa ville et ses racines à l'âge de douze ans fut certainement une de celles qui marqua Fabrice Pichon le plus profondément.
C'est peut-être ce qui l'amena à faire ses premiers pas dans l'univers du polar avec Vengeance sans visage, car ce qui n'a pas été aurait pu être.
Le passé est un personnage à part entière de ses écrits, et la dualité des êtres qu'il affectionne doit être une réminiscence des comics ingurgités à haute dose.
Aujourd'hui Fabrice Pichon partage son temps entre Dijon et la Franche-Comté, où il a retrouvé ses racines
Bibliographie
le mémorial des anges
Un psychiatre liquidé, un flic qu’on tente d’assassiner, une documentaliste qui passe de vie à trépas…La vie de la division du SRPJ de Besançon est aussi tumultueuse que les eaux du Doubs en pleine crue. Lorsqu’un procureur obstiné leur met des bâtons dans les roues et qu’il faut travailler de concert avec la gendarmerie, parce qu’une des victimes a eu l’excellente idée de se faire liquider en banlieue dijonnaise, rien ne va plus au commissariat de la Gare d’eau.
Le complexe du Prisme
Fabrice Pichon a choisi comme héroïne de son histoire une femme, Marianne Bracq, en parfaite adéquation avec son époque. Cette femme, nous pourrions l’avoir croisée souvent dans notre vie de tous les jours. Femme divorcée, mère de deux jeunes enfants, professionnellement active, dynamique, impliquée dans son travail, elle est par ailleurs commissaire de police, et ma foi, ça tombe plutôt bien, puisque nous sommes dans un polar ! Venant de Bergerac, elle arrive à Besançon où elle est nommée chef de l’un des groupes du SRPJ. Et elle est aussitôt confrontée à un tueur en série qui semble exécuter sans raison des personnes n’ayant aucun lien apparent entre elles. Mais voilà que la jeune femme croit repérer des indices qui lui laissent penser qu’elle n’est pas étrangère à l’action du meurtrier ! Son enquête va l’amener à s’intéresser de près à de vieilles affaires, et la mettra sur la piste d’une secte, l’amenant dans des zones dangereuses dans lesquelles son propre passé ainsi que celui de sa famille va croiser le parcours du tueur.
Vengeance sans visage