Publié le 30 Novembre 2020

Rédigé par mediatheque-devecey.over-blog.com

Publié dans #Actualité

Publié le 4 Novembre 2020

 

Et toujours les forêts

Sandrine Collette

 

Ed. de l’épée. Janvier 2020

Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser.
Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau.
Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente.
Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin.
Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul.
Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts.
Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.

Corentin est dans les catacombes quand le monde s’effondre. Quand il ressort, il n’y a plus que lui de survivant glaçant, je n’ai pas pu en sortir avant la fin.

CDC de Geneviève

 

 

La leçon de ténèbres

Léonor de Recondo

 

Ed. Stock. Janvier 2020

Le Musée Greco à Tolède n’est certes pas une Église, et Léonor de Recondo, quoique violoniste, n’y va pas pour jouer, dans cette nuit affolante de chaleur, de désir rentré, de beauté fulgurante, mais pour rencontrer, enfin, le peintre qu’elle admire, Dominikos Theotokopoulos, dit le Greco, l’un des artistes les plus originaux du XVIe siècle, le fondateur de l’école Espagnole.
Oui, Léonor doit le rencontrer et passer une nuit entière avec lui, dans ce musée surchauffée et ombreux, qui fut sa maison. Le Greco doit quitter sa Candie, natale, en Crète et traverser Venise, Rome et Madrid, où il fut de ces peintres-errants, au service de l’Église et des puissants du temps. Mais Le Greco est mort en 1614 à Tolède. Viendra-t-il au rendez-vous ?

Sur El Greco, magnifique. Elle va passer la nuit au musée. Avant, elle va voir dans les églises des tableaux. Elle va chercher un coin où on ne peut pas la voir (caméras).

CDC de Marie-Claude

les roses fauves

Carole Martinez

 

Ed. Gallimard. Août 2020

Lola vit seule au-dessus du bureau de poste où elle travaille, elle se dit comblée par son jardin. Dans son portefeuille, on ne trouve que des photos de ses fleurs et, dans sa chambre, trône une armoire de noces pleine des coeurs en tissu des femmes de sa lignée espagnole. Lola se demande si elle est faite de l'histoire familiale que ces coeurs interdits contiennent et dont elle ne sait rien. Sommes-nous écrits par ceux qui nous ont précédés ? Il faudrait déchirer ces coeurs pour le savoir... ". 

Très troublant, l’auteur veut écrire sur Barbe Bleue dans un décor réel près d’une forêt, loin de Paris. Elle visite des bourgs… etc. et trouve son lieu en Bretagne. On ne sait jamais si on est dans la réalité ou dans le roman. Lola est-elle créée ou a-t-elle existé ?

Dure d’en dire plus

Qu’est-ce qui fait qu’à un moment, elle se réfugie dans son jardin.

CDC de Marie-Claude

 

 

Fleurs de neige

Lisa See

 

Ed. Editions 84. Mai 2007

Dans la Chine du XIXe siècle, le destin de deux jeunes filles est lié à tout jamais. Fleur de Lis, fille de paysans, et Fleur de Neige, d'origine aristocratique, sont nées la même année, le même jour, à la même heure. Tous les signes concordent : elles seront laotong, âmes sœurs pour l'éternité. Les deux fillettes grandissent, mais si leur amour ne cesse de croître, la vie s'acharne à les séparer. Alors que la famille de Fleur de Neige tombe en disgrâce et que la jeune fille contracte le mariage le plus infamant qui soit, Fleur de Lis, par son union, acquiert reconnaissance et prospérité. L'amitié sacrée des deux femmes survivra-t-elle au fossé que le destin a creusé entre elles ?

Lenteur, monde pesant, les femmes chinoises brodent.

Tradition Laotong : amies pour la vie. Une fille de paysan et une fille d’aristo vont vivre une vie horrible.

CDC de Marie

 

 

Manifesto

Léonor de Recondo

 

Ed. Sabine Wespieser. Janvier 2019

« Pour mourir libre, il faut vivre libre. » La vie et la mort s'entrelacent au cœur de ce « Manifesto » pour un père bientôt disparu. Proche de son dernier souffle, le corps de Félix repose sur son lit d'hôpital. À son chevet, sa fille Léonor se souvient de leur pas de deux artistique - les traits dessinés par Félix, peintre et sculpteur, venaient épouser les notes de la jeune apprentie violoniste, au milieu de l'atelier. L'art, la beauté et la quête de lumière pour conjurer les fantômes d'une enfance tôt interrompue. Pendant cette longue veille, l'esprit de Félix s'est échappé vers l'Espagne de ses toutes premières années, avant la guerre civile, avant l'exil. Il y a rejoint l'ombre d'Ernest Hemingway. Aujourd'hui que la différence d'âge est abolie, les deux vieux se racontent les femmes, la guerre, l'œuvre accomplie, leurs destinées devenues si parallèles par le malheur enduré et la mort omniprésente. Les deux narrations, celle de Léonor et celle de Félix, transfigurent cette nuit de chagrin en un somptueux éloge de l'amour, de la joie partagée et de la force créatrice comme ultime refuge à la violence du monde.

CDC de Nicole

 

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Publié le 2 Novembre 2020

Albums

Une histoire du vampire de Grégoire Solotareff

Sadiatou de Didier Dufresne

Le mangeur de marmots malpolis de Catherine Latteux

Dédé de Mathieu Maudet

Miss mouche de Ziggi Hanaor

Les adultes ne font jamais ça de Davide Cali

Phobo a mal aux dents de Pierre Gemme

Petits sauvages ! de Magali Arnal

Printemps de Leo Lionni

Banquise blues de Lane Smith

Va chercher le pain de Jean-Baptiste Drouot

Tous différents, tous pareils ! de Arnaud Alméras

Dis, c’est toi qui as croqué dans mon histoire du soir ? de Jean Maubille

 

Romans

Le journal de Gurty de Bertrand Santini T7 et T6

Maverick, ville magique de Eglantine Ceulemans

Le carnet de Lola Boumbadaboum de Baptiste Chaperon

 

Romans ados

Autobiographie d’une licorne de Maïté Bernard

Alma de Thimothée de Fombelle

Ma vie (secrète) de Youtubeuse de Charlotte Seager

Phobos de Victor Dixen

1,2,3, nous irons au bois de Philip le Roy

 

Bd

Les sœurs Grémillet de Di Gregorio

Blue au pays des songes de Davide Tosello

 

 

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Publié le 2 Novembre 2020

 

Les roses fauves                                                 Carole Martinez

La rebouteuse                                                     Michel Lacombe

Le berceau des jours meilleurs                           Elise Fischer

La promesse de l’apiculteur                               Fiona Valpy

Le jour où                                                           Amélie Antoine

Blanche des justes                                               Jean-Louis de la Vaissière

L’Océan des Souvenirs                                       Fiona Valpy

Le Fou d’Ariane                                                 Myrielle Marc

Les années folles                                                 Michel David

La première amie                                                Geneviève Senger

Le Front dans l’azur                                           Hélène Legrais

Les imbéciles heureux                                         Charlye Ménétrier Mc Grath

Se le dire enfin                                                    Agnès Ledig

J’ai failli te manquer                                           Lorraine Fouchet

L’enfant de la colère                                           Vanessa Chevallier

Le disparu du bois de la Caillette                        Judith Rapet

Le jour où                                                           Amélie Antoine

 

 

 

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Publié le 15 Octobre 2020

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Publié le 15 Octobre 2020

 

Regarde

Hervé Commère

 

Ed. Fleuve Editions. Mars 2020

Jadis, Mylène a aimé un homme. Ensemble, ils ont fait les 400 coups. Jusqu'au braquage raté d'une bijouterie en Espagne, au cours duquel les deux amoureux se sont fait prendre. Mylène n'a jamais revu Paco : il a été poignardé dans sa cellule un soir.
Aujourd'hui, Mylène est libre. Elle travaille dans un dépôt-vente en banlieue parisienne, et vit dans une chambre de bonne. Parfois, le temps d'un week-end, elle loue un appartement quelque part, et s'imagine une autre vie. Celle qu'elle aurait pu avoir si elle n'avait pas commis les mêmes erreurs. Elle rêve.
Ce week-end pourtant, Mylène ne rêve pas : dans la roulotte qu'elle a louée, tout la ramène à Paco. Les meubles, les objets, il y a même une photo de lui au mur. Cela semble inconcevable, mais on dirait qu'elle est chez lui
.

Mylène loue une roulotte et y découvre des objets ayant appartenu à son ancien amour décédé en prison. Serait-il vivant ? On ne peut pas en dire plus sans dévoiler la trame de ce polar addictif. Commère, j’adore.

CDC de Laurence

 

 

Je t’aime affreusement

Estelle Gapp

 

Ed. Des Syrtes. Mars 2019

Si Marina Tsvetaeva (1892-1941) compte aujourd’hui parmi les grands poètes russes du XXe siècle, on le doit au destin et au tempérament hors du commun de sa fille, Ariadna Efron (1912-1975), seule survivante d’une famille broyée par la Terreur stalinienne. Après seize ans de Goulag, elle consacre les vingt dernières années de son existence à faire publier l’œuvre de Marina. La « fille prodige » deviendra le premier éditeur de sa mère.
Je t’aime affreusement est une lettre fictive qu’Ariadna aurait pu écrire, depuis le premier jour de sa libération, en 1955, jusqu’à sa mort, en 1975. Une lettre d’outre-tombe adressée à celle qui est morte depuis longtemps pour lui dire ce qu’elle n’a jamais su : les sentiments qu’elle, Alia, a éprouvés auprès d’une mère à la personnalité excentrique et exaltée, qui lui a transmis le meilleur et le pire, le goût de la littérature et la condamnation à l’exil. Une lettre où elle laisserait enfin éclater sa colère, face à l’injustice, face au sacrifice d’une vie vouée à ce seul devoir : sauver de l’oubli la poésie de Marina Tsvetaeva. Pour y dire aussi l’impuissance, le pardon, et le mystère d’un père absent. Pour faire entendre la voix de cette fillette aux grands yeux bleus, qui a vécu à l’ombre de sa mère, à l’ombre de l’histoire. 

L’auteur imagine la correspondance entre Elia et sa mère Marina sous Staline. Marina va sacrifier la vie de son autre fille en la laissant mourir de faim pendant la famine. Élia culpabilisera toute sa vie. Elle fera 16 ans de goulag et s’en sortira grâce aux poèmes de sa mère qu’elle publiera d’ailleurs des années après le suicide de celle-ci comme une réhabilitation. Ils parsèment ce roman

Très triste et optimiste à la fois. On vit avec Elia les souffrances de la guerre.

CDC de Laurence

 

 

La femme révélée

Gaëlle Nohant

 

Ed. Grasset. Janvier 2020

Paris, 1950. Eliza Donneley se cache sous un nom d’emprunt dans un hôtel miteux. Elle a abandonné brusquement une vie dorée à Chicago, un mari fortuné et un enfant chéri, emportant quelques affaires, son Rolleiflex et la photo de son petit garçon. Pourquoi la jeune femme s’est-elle enfuie au risque de tout perdre  ?
Vite dépouillée de toutes ressources, désorientée, seule dans une ville inconnue, Eliza devenue Violet doit se réinventer. Au fil des rencontres, elle trouve un job de garde d’enfants et part à la découverte d’un Paris où la grisaille de l’après-guerre s’éclaire d’un désir de vie retrouvé, au son des clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. A travers l’objectif de son appareil photo, Violet apprivoise la ville, saisit l’humanité des humbles et des invisibles.
Dans cette vie précaire et encombrée de secrets, elle se découvre des forces et une liberté nouvelle, tisse des amitiés profondes et se laisse traverser par le souffle d’une passion amoureuse.
Mais comment vivre traquée, déchirée par le manque de son fils et la douleur de l’exil ? Comment apaiser les terreurs qui l’ont poussée à fuir son pays et les siens ?  Et comment, surtout, se pardonner d’être partie  ?
Vingt ans plus tard, au printemps 1968, Violet peut enfin revenir à Chicago. Elle retrouve une ville chauffée à blanc par le mouvement des droits civiques, l’opposition à la guerre du Vietnam et l’assassinat de Martin Luther King. Partie à la recherche de son fils, elle est entraînée au plus près des émeutes qui font rage au cœur de la cité. Une fois encore, Violet prend tous les risques et suit avec détermination son destin, quels que soient les sacrifices.
Au fil du chemin, elle aura gagné sa liberté, le droit de vivre en artiste et en accord avec ses convictions. Et, peut-être, la possibilité d’apaiser les blessures du passé. 

CDC de Nicole

 

 

Il est des hommes qui se perdront toujours

Rebecca Lighieri

 

Ed. POL. Mars 2020

L'espérance de vie de l’amour, c’est huit ans. Pour la haine, comptez plutôt vingt. La seule chose qui dure toujours, c’est l’enfance, quand elle s’est mal passée.

Une cité à Marseille. Karel et ses frères et soeurs ont toujours été frappés et humiliés par leur père. Il trouvera l’amour avec Shahenne mais alors qu’il croyait cet amour éternel, il a envie d’aller voir ailleurs. Sa sœur devient une célébrité et son petit frère, handicapé,s’en sort grâce à un don de guérison.

Triste, violent mais tellement réaliste. Des mots durs, des passages insoutenables… Ce roman n’est pas sans rappeler « la vraie vie » d’Adeline Dieudonné.

CDC de Laurence

 

 

Le cri

Nicolas Beuglet

 

Ed. XO. 2016

À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort.

Hôpital psychiatrique à Oslo. Le patient 488 (c’est gravé sur son front) meurt étranglé dans sa cellule. Sarah mène l’enquête avec Christopher,  journaliste dont le fils est pris en otage. Il faut faire vite sinon ce dernier sera tué par celui qui veut savoir ce qui lui est arrivé dans la cellule d’un bâtiment gardé secret.

Palpitant, on rentre dans ce polar pour en sortir essoufflé, apeuré comme les deux héros. A partager sans modération.

CDC de Laurence

 

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Publié dans #Actualité, #Cause livres et pause café

Publié le 7 Octobre 2020

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Publié le 15 Septembre 2020

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Publié le 10 Septembre 2020

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Publié le 31 Août 2020

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